Les nouvelles de CNC-UICPA Les archives La chimie canadienne et l’UICPA Tous les chimistes, ainsi que plusieurs autres personnes, connaissent l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA), parce que ses activités de nomenclature des nouveaux éléments et composés chimiques sont souvent publiées dans la presse populaire et remarquées par le grand public. De plus, cet organisme est mentionné dans les cours de sciences de plusieurs écoles et d’établissements d’enseignement supérieur. La participation du Canada à l’UICPA est coordonnée depuis 1993 par le Comité national canadien pour l’UICPA (CNC/UICPA), qui compte 9 membres nommés par la Société canadienne de chimie (6) et l’Institut Steacie des sciences moléculaires du CNRC (3). Cet organisme conseille le CNRC, qui est l’organisation d’adhésion nationale du Canada sur les activités et la participation du Canada à l’UICPA, et fait la promotion des activités de l’UICPA au Canada. L’UICPA est ouverte à tous, et toute personne peut soumettre une proposition à l’UICPA pour obtenir du soutien pour un projet. Ces projets ne doivent pas être entrepris dans le but de promouvoir ses propres recherches, mais pour promouvoir la chimie partout dans le monde, et des fonds sont disponibles pour les dépenses liées à ces projets. Il peut s’agir de projets très ambitieux ou de plus petite échelle. Les détails sur les demandes de subvention sont disponibles dans le site Web de l’UICPA : (http://UICPA.org ), qui contient également la liste de tous les projets courants de l’UICPA. Le Canada est connu pour sa participation et ses services aux activités internationales, et sa participation aux activités de l’Union internationale de chimie pure et appliquée n’est pas une exception. Le Canada fait partie de l’UICPA depuis les débuts de cette dernière, et avait été accepté comme membre lors de la première conférence internationale de la chimie à Rome, en juin 1920, se joignant aux cinq pays fondateurs (France, Royaume-Uni, États-Unis, Belgique et Italie), de même que la Grèce, la Pologne, le Danemark, les Pays-Bas, l’Espagne et la Tchécoslovaquie. Le Canada a commencé à jouer un rôle de meneur dans l’UICPA après la Deuxième Guerre mondiale, lorsque E. W. R. Steacie avait assumé le rôle de président de la section de la chimie physique de 1951-1955. Les autres Canadiens ayant occupé le poste de président de cette division sont Norman Jones (1973-1977) et Ron D. Weir du Collège militaire royal de Kingston (2004-2005). Léo Marion (1961-1963), qui était aussi un membre élu du Bureau de l’UICPA (1965-1969), Peter Yates (1977-1979) et Tom Tidwell (2001-2003) ont occupé le poste de président de la division de la chimie organique. D’autres personnes ont occupé des postes de direction auprès de l’UICPA : W. G. Schneider, président de UICPA (1983-1985); Bryan Henry (Université de Guelph), vice-président (2004-2005), qui sera président (2006-2007); et Wilfrid Gallay, secrétaire général (1971-1975). De plus, Peter Mahaffy est président du sous-comité sur la compréhension de la chimie par le public. Erwin Buncel était coprésident de la conférence Chemrawn XIII en 1998. Des événements majeurs de l’UICPA ont eu lieu au Canada, incluant la 21e Conférence internationale de chimie à Montréal, en 1961, et le 39e Congrès et la 42e Assemblée générale à Ottawa, en août 2003. Chemrawn I a eu lieu à Toronto, en juillet 1978 et son organisateur était W. G. Schneider. Le Bureau est le corps exécutif de l’UICPA, et les Canadiens suivants ont été élus à ce corps : Léo Marion (1965-1969), Pierre Grendon, (1969-1971), David Tonks (1979-1987) et John Lorimer (1994-1999). Nelson Wright a été un membre sans voix délibérative du Bureau comme président du Comité sur la chimie et l’industrie (1998-2001). Les présidents des divisions servent également de membres d’office du Bureau. Plusieurs autres personnes ont été membre ou directeur d’une commission, d’une partie de travail, d’un groupe de tâche ou d’un comité de division de l’UICPA au cours des années. L’UICPA subventionne également des prix pour les meilleures thèses de doctorat : Deux jeunes Canadiens, Gonzalo Cosa (Université d’Ottawa) et Martin Trent Lemaire (Université de Victoria), ont été récipiendaires d’un prix en 2003.
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